Kinshasa, le 05 décembre 2024
Dans un acte révoltant, une mineure de 13 ans a été violée dans la nuit du 30 novembre, dans la ferme Mujiku, située à proximité de Kibulungu, dans le secteur de Bapende. L’information a été relayée par la mère de la victime, qui, sous le choc, appelle à la justice pour sa fille.
La mère a expliqué que sa fille avait été confiée à une voisine pour l’aider dans les tâches ménagères, tandis qu’elle et son mari étaient occupés à vendre du charbon. À leur retour, ils découvrent avec horreur que leur fille saigne abondamment.
« Abandonnée à elle-même, la pauvre nous a tout relaté. Nous avons dû l’amener au centre de santé de Banga après une marche de trois heures », raconte-t-elle. Malheureusement, le personnel médical a indiqué que la situation nécessitait l’intervention d’un spécialiste à Tshikapa.
Face à l’urgence, la famille qui a transporté la victime à vélo, faute de moyens pour un transport motorisé a croisé le bourreau, qui tentait de s’enfuir. « Mes frères ont réussi à l’intercepter, mais nous avons dû le laisser entre les mains d’inconnus pour chercher la police, située à 22 kilomètres », a poursuivi la mère. À leur retour, l’agresseur avait disparu.
La mère, en larmes, réclame que justice soit faite pour sa fille. Elle appelle également à l’implication des organisations de la société civile pour lutter contre ce fléau, ainsi qu’à la création d’un centre de santé équipé et d’un poste de police dédié à la protection des enfants contre les violences sexuelles.
La jeune fille a été transférée à l’hôpital général de référence de Tshikapa, où elle se trouve dans un état critique. Ce drame met en lumière l’urgence d’une action collective pour protéger les enfants et prévenir de tels actes inacceptables.
Pierre Kandayi