Kinshasa, le 12 Mai 2024
Le phénomène « Sextape », soit une vidéo dans laquelle l’on peut voir un couple en plein acte sexuel semble élire domicile à Kananga au Kasaï Central. Des vidéos filmées en toute intimité surgissent d’un coup sur la toile et frise une véritable dépravation des mœurs pour un peuple autrefois dépositaire des valeurs inaliénables. D’où cet indignation profonde de Nathalie Kambala, Directrice-pays de l’ONG Femmes Mains dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI).
Dans un ton ferme, cette femme leader et actrice des droits de la femme a tapé du poing sur la table pour fustiger un phénomène honteux et dégradant qui jete de l’opprobre sur tout un peuple.
Pour Nathalie Kambala, ces actes immoraux, par dessus tout, commis par la classe intellectuelle kanangaise doivent immédiatement prendre fin pour préserver une bonne éducation à léguer aux enfants. Car il est inadmissible qu’en seulement l’espace d’un mois, trois cas soient documentés, dont un implique les juristes qui sont sensés se comporter dignement et en accord avec la loi.
Pour ce cas particulier, elle invite les instances judiciaires à se saisir du dossier pour laver l’image des avocats.
« Je voudrais demander au bâtonnier et au conseil de jouer à la sagesse et de laver l’image des avocats et avocates en réservant des sanctions exemplaires aux coupables. » A-t-elle dit.
Plus loin, la patronne de FMMDI a invité tout le monde à rester fidèle à son époux/ épouse au lieu de compromettre sa réputation à cause des bêtises de quelques minutes qui, pour couronner le tout, finissent sur la voie publique et remettent en cause l’honneur de tout un peuple.
Il sied de rappeler que le tout récent cas de sextape à Kananga remonte au week-end dernier. Une vidéo dans laquelle le couple a été identifié étudiante et administrateur du budget à l’Institut Supérieur des Techniques Médicales est devenue virale sur Internet, au grand dam de la plusieurs observateurs.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur