Kinshasa, le 12 Mai 2024
L’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), exécutant le programme PERSE (Projet d’Equité et de Renforcement du Système Éducatif) tel que mis en œuvre par la banque mondiale et implémenté par l’UNFPA a organisé, ce samedi 11 Mai 2024, un dialogue avec plusieurs couches sociales de la ville Kananga.
Portant sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre, les exploitations et les abus sexuels au sein des écoles, cette séance qui revêtait un caractère pédagogique s’est déroulée à l’école Tuya Pamue située au Quartier Malandji dans la ville de Kananga au Kasaï Central. Elle a connu la participation de plusieurs représentantativités parmi lesquelles les autorités religieuses et traditionnelles, le comité des parents de l’école hôte, les enseignants ainsi que les élèves.
D’après Nathalie Kambala, Directrice-pays de l’ONG FMMDI, il était question d’établir un lien avec ces couches sociales pour vulgariser la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre, ainsi que les mécanismes de protection des élèves contre les maux susmentionnés.
« Nous sommes en train de susciter des débats entre cette catégorie de personnalités pour voir les mécanismes de gestion de lutte dans des écoles. » S’est t-elle exprimé tout en insistant sur l’appropriation de ces concepts par les parties prenantes.
Justifiant le choix de son audience ciblée avec notamment les chefs coutumiers comme facilitateurs, la division provinciale du genre, les enseignants et parents, Nathalie Kambala a évoqué une stratégie inclusive pour des résultats efficaces.
« Nous avons aussi fait participer les chefs coutumiers qui étaient pratiquement les facilitateurs pour comprendre le rôle que joue le comité des parents dans le cadre de la protection des enfants contre les exploitations et abus sexuels … Nous avons fait intervenir la société civile et la division provinciale du genre, famille et enfants parce que ça fait partie des pilliers dans la lutte contre les violences sexuelles pour qu’ensemble on puisse mettre des stratégies innovantes pour voir dans quelle mesure lutter farouchement contre les abus et exploitations sexuels et l’harcèlement sexuel en milieux scolaires. » A dit la patronne de FMMDI.
Dans la foulée, Nathalie Kambala s’est réjouit des recommandations formulées par les participants pour d’une part éviter toute compromission dans la dénonciation des cas et de l’autre part, les orienter vers les circuits de référencement disponibles pour une prise en charge gratuite immédiate.
Il sied de noter que ces échanges ont été effectives grâce à l’accompagnement technique et financier du fonds des nations unies pour la population, UNFPA en sigle.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur.