Kinshasa, le 2 août 2024
La République Démocratique du Congo a commémoré, ce vendredi 02 août 2024, le genocide orchestré contre son peuple congolais pour des gains économiques. Un rappel des événements macabres baptisé en anglais GENOCOST, soit le genocide pour des gains économiques. A cette occasion, l’ONG Parlement des femmes plaide pour un cessez-le-feu qui sera la meilleure potion pour délibérer le peuple de ce calvaire qui n’a que trop duré.
Dans une déclaration faite pour la circonstance, la présidente nationale de cette ASBL Patricia Matondo Mba a fustigé les affres de guerre qui continuent à endeuiller les congolais en dépit de cette reconnaissance du genocide vidée de son sens.
« On ne peut pas guérir un traumatisme quand la violence continue; cessez le feu ! Nous ne voulons plus rester esclave de la guerre, et nous n’allons plus continuer à enterrer nos familles pour commémorer, pitié ! A-t-elle communiqué avec pincement au cœur.
L’occasion faisant le larron, cette femme leader et activiste des droits de la femme a rendu hommage aux victimes du Genocost, violences sexuelles et autres types d’abus.
« Nous rendons hommage à toutes les mémoires disparues victimes des violences sexuelles et crime de guerre.
De l’au-delà où vous êtes sachez que nous nous battons pour vous rendre justice ». A renchéri Patricia Matondo.
Pour la petite histoire, le président Félix-Antoine Tshisekedi avait institué la commémoration annuelle du génocide congolais le 02 août 2023. Pour ce faire, le FONAREV (Fonds national de réparation des victimes des guerres et des conflits, une structure étatique créée pour la cause se charge non seulement de la commémoration, mais également de l’identification de nouvelles victimes des violences pour une prise en charge adéquate.
Cette année, le GENOCOST a été officiellement commémoré à Kisangani, sous la houlette de la Première Ministre Judith Suminwa, représentante personnelle du Chef de l’État.
À Kinshasa, une activité similaire a été organisée au palais du peuple, au cours de laquelle des horribles témoignages ont été donnés par quelques victimes.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur