Kinshasa, le 18 février 2024
L’Afrique a, depuis des lustres, payé cash du manque d’une organisation interne pouvant favoriser son interconnexion dans le monde des affaires. Pourtant très riche en sol et sous-sol, le deuxième continent le plus vaste au monde voit ses richesses déportées ailleurs pour être transformées avant d’imposer aux africains une importation qui leur coûte cher. Face à cette question, plusieurs analystes avertis
recommandent la promotion du made in Africa à travers une zone continentale de libre échange entre les pays africains.
D’après un expert de la Zlécaf,
l’Afrique peut améliorer son économie de manière exponentielle si chaque pays lève l’option de transformer ses produits localement et les commercialiser dans le continent via la Zlécaf ( Zone de Libre-échange Continentale Africaine.
Notre source estime qu’en renforçant le trafic économique entre les pays africains, ceux-ci vont, non seulement, améliorer leurs climats d’affaires au profit de leurs populations respectives, mais aussi éviter d’enrichir les pays occidentaux qui sont les grands bénéficiaires des ressources générées en Afrique.
Il sied de noter que la RDC est comptée parmi les sept pays africains ayant piloté la phase expérimentale de la Zlécaf avant que celle-ci soit élargie à une participation massive de vingt-quatre pays qui devront réunir leurs efforts pour faire de la Zlécaf une grande zone de libre échange à l’échelle mondiale.
Selon les chiffres de la Cnuced remontant à 2021, l’Europe mène la barre des échanges intercontinentaux avec 63% des transactions intra-européennes, suivie de l’Asie avec 58%, contre seulement 14,4% pour l’Afrique. Avec l’augmentation des pays membres de la Zlécaf, l’on peut certainement envisager une montée fulgurante de l’économie africaine les années à venir.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur