Kinshasa, le 21 novembre 2024
Les voix continuent à se lever depuis la manifestation d’intérêt par le Président de la République de modifier la Constitution. Si les acteurs de l’opposition d’hasardent à faire échouer cette démarche du Garant de la Nation, le brillant cadre de l’Union Sacrée Jean Thierry Monsenepwo dit non la “dictature “ initiée par des perdants qui ont voulu la même chose autrefois.
Revenant sur le point de presse tenu à la CENCO, l’actuel PCA de Cobil a rejeté d’un revers de la main les attaques infondées des ennemis du peuple, fustigeant une alliance sans forme et née dans l’obscurantisme.
“On a suivi le point de presse de la CENCO d’un corps politique complètement sclérosé, une alliance sans forme et née dans l’obscurantisme. Parce qu’on a d’une part ceux qui ont jeté de l’opprobre sur le peuple parce qu’ils n’ont pas respecté souveraineté du peuple par les élections; et d’autre part ceux qui ont échoué, qui ont tenté d’avoir la magistrature suprême échoué”, a-t-il déclaré.
De ce fait, évoquant l’amalgame autour de l’article 217 de la constitution et l’épineuse question de la révision de la constitution, Thierry Monsenepwo a, tout en reconnaissant la beauté de la démocratie qui consacre à chaque citoyen la liberté d’exprimer son avis, ému le regret de voir que ceux qui se dresse contre la révision de la constitution aujourd’hui étaient hier dans des propositions de changement de plusieurs dizaines d’articles de la même constitution.
“Ceux et celles aujourd’hui, qui disent qu’ils sont contre la révision ou le changement, étaient hier dans des propositions en terme de changement de plusieurs dizaines d’articles. Mais aujourd’hui parce que c’est Tshisekedi qui en parle, cela ne peut pas être possible. C’est inacceptable. C’est de la dictature que nous n’accepterons pas”, a-t-il renchéri.
Signalons que qu’après avoir annoncer la révision de la constitution pour l’intérêt du peuple lors de son récent passage à kisangani, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait réitéré le même voeux à Lubumbashi, tout en insistant qu’en sa qualité de Garant de la Nation, personne ne peux l’en empêcher.
Dorcas NGALULA