Kinshasa, le 08 avril 2024
La République Démocratique du Congo connaît une flambée historique de sa dette publique sous le règne du président Félix-Anotoine Tshisekedi Tshilombo. A cause de ses institutions budgétivores, la RDC est d’aujourd’hui classée parmi les pays pauvres et plus endettés, avec une dette publique estimée à plus de dix (10) milliards de dollars américains.
D’après la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP), citée ce matin par la radio okapi, la dette publique de la RDC a dépassé le cap de 10 milliards de dollars en seulement cinq (5) ans, c’est à dire, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir en 2019. Ceci est dû essentiellement aux dépenses de l’administration publique centrale qui sont de loin supérieures aux recettes publiques.
Cet organe de gestion publique renseigne pourtant que le régime précédent avait réussi à réduire la dette publique en 2010 de 14 à 3 milliards de dollars, un chiffre qui a été maintenu jusqu’en 2019.
Cependant, estime les prévisions de la DGDP, le pays pourrait voir sa dette publique galoper jusqu’à 15 milliards de dollars américains dans les cinq ans à venir.
Il sied de noter que la dette publique extérieure qui s’élève à ces jours à près de six (6) milliards de dollars américains a été contractée directement par l’administration centrale auprès de la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour “couvrir les dépenses liées au financement de la gratuité de l’enseignement primaire”.
De son côté, la dette intérieure revient à plus de quatre (4) milliards de dollars américains. Celle-ci s’explique par les dépenses publiques entraînées par le bon de trésor émis par le trésor public à la banque centrale. Aussi, il faut retenir que les arriérés budgétaires de l’administration centrale ont contribué à l’endettement.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur
Domiprel Médias
