
Kinshasa, le 6 avril 2025
Des millions de dollars sont tirés du trésor public et des partenaires externes pour enrichir les individus derrière des slogans voués à éradiquer l’insalubrité, réfectionner les artères publiques et lutter contrer les constructions anarchiques. Les désastres causés par chaque pluie nous laissent sans mot.

Kinshasa, une ville orpheline à chaque pluie
Comme d’habitude il faut s’attendre à un déluge en cas d’une forte pluie. Les dégâts orchestrés par les pluies diluviennes dans la nuit de 4 au 5 mars 2025 sont encore plus salés.
Si la nationale numéro 1 Kinshasa- Kongo Central a été coupée à la hauteur du cimetière Kimberly vers Kasangulu, des pertes en vies humaines ont été signalées ça et là à cause des inondations ayant entraîné l’écroulement de plusieurs maisons, un spectacle inédit a été signalé à Tshangu. Des milliers de personnes et de véhicules ont passé nuit sur le pont N’djili faute de passage après que l’eau de la rivière N’djili sortie de son lit ait envahi les quartiers environnants: Petro Congo, Ndanu, Quartier 8 …
Sur toute l’étendue de la ville, aucun coin n’a été épargné, et bilan humain risque d’être lourd, en attendant le décompte.
Les gouverneurs qui se succèdent à la tête de la ville de Kinshasa prennent elles conscience de la lourde responsabilité qui pèse sur eux? Ou ils viennent juste avec des slogans lucratifs à leurs intérêts?
A quoi servent des projets de société audacieux si leurs auteurs échouent lamentablement dans leurs mises en application?
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur