Kinshasa, le 31 juillet 2024
L’invasion rwandaise par le biais du mouvement armée du M23 dans la partie Est a entraîné des milliers de morts et continue à endeuiller le pays de Lumumba chaque jour qui passe. Après plusieurs tentatives avortées d’obtenir un cessez-le-feu entre les M23 et les forces armées congolaises, une énième option a été levé ce mardi 30 juillet 2024 à Luanda, capitale de la république d’Angola sous la houlette du président angolais Joâo Lorenzo en présence des émissaires de Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Représentés par leurs ministres des affaires étrangères, les deux chefs d’Etat opposés ont convenu de taire les armes à partir du 4 Août 2024 à minuit. Révèle la présidence angolaise.
Pour ce faire, un mécanisme de vérification ad hoc sera réactivé pour s’assurer de la mise en œuvre de cette mesure auxquelles les deux parties sont invitées à se conformer. Un engagement qui laisse les congolais dubitatifs lorsqu’on sait que le Rwanda n’a jamais été sincère dans ses engagements et ce cet appel à taire les armes n’est pas le premier.
Aussi, les agresseurs non crédibles de la RDC ont récemment délibérément violé la trêve humanitaire décrétée par les États Unis d’Amérique pour favoriser le ravitaillement des déplacés en produits de première nécessité. Les détonations d’armes seront-elles vraiment bannies? Tel est le plus grand souhait des congolais qui en ont marre des bains interminables de sang.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur