Kinshasa, le 03 septembre 2024
L’ONG Parlement des Femmes, « PDF » dénonce, avec indignation, les évènements macabres survenus à la Prison centrale de Makala aux petites heures du lundi, 2 septembre 2024, lesquels évènements ont ôté la vie à une centaine des compatriotes en détention et entrainé près de soixante blessés. Outre les pertes en vies humaines, plusieurs femmes détenues ont également été victimes des violences sexuelles.
Dans un communiqué de presse signé par sa Présidente nationale Patricia Matondo Mba, cette structure de défense des droits de la femme condamne avec fermeté ces évènements déplorables, rappelant que le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa « CPRK » en sigle, ou la Prison centrale de Makala est un lieu de détention des personnes en conflits avec la loi et non un mouroir ou un champ de vulnérabilité où les femmes doivent être violées.
Ainsi, le Parlement des Femmes note que ces évènements tragiques sont les conséquences des conditions de détentions inhumaines, foulant aux pieds les droits humains dans les milieux carcéraux en République Démocratique du Congo.
Par conséquent, le PDF exige que les enquêtes mixtes et indépendantes soient initiées, afin d’établir les responsabilités et que les coupables répondent de leurs actes.
S’agissant des victimes, le Parlement des Femmes exige des indemnisations conséquentes en faveur des familles éplorées et une prise en charge urgente, mais adéquate, de chaque femme violée.
Face à ce carnage inadmissible, le PDF partage la douleur avec chaque famille affligée et réitère sa disponibilité à accompagner les femmes victimes des violences sexuelles. Aux autorités, nous demandons une implication, sans condition, en faveur des victimes et surtout une garantie de non répétition.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur