Kinshasa, le 03 septembre 2024
Sommes- nous dans un pays où les autorités sont de plus en plus insensibles à la souffrance extrême de la population ? Nombreux sont ceux qui, très certainement, répondront par l’affirmatif à cette question. Et nous sommes de ceux-là, car, depuis que nous dénonçons la gestion catastrophique de la CADECO par Juliette Mbambu Mughole, cette jeune dame qui vient de convoler en douce et budgétivore noce avec un Sans emploi, aucune autorité compétente ne s’en offusque outre mesure.
Conséquence, les agents et cadres de cet Etablissement public sont abandonnés à leur triste sort, ne sachant plus quoi faire ni à quel saint noir se vouer. Malheureusement, leur situation va du mal en pire et tout devient noir pour leur existence, étant donné que leur calvaire continue, sans désemparer.
Le dernier calvaire que le personnel vient d’endurer, c’est le refus par cette femme, sans cœur de mère africaine, de leur octroyer des allocations scolaires, pour leur permettre de mieux préparer la rentrée de classe des leurs enfants.
De source proche de cette institution d’épargne, Madame la Directrice Générale aurait dévalisé les caisses de l’entreprise pour préparer son mariage. Pour sa noce, Juliette Mbambu Mughole s’est tapée « une dolce vitae » de trois semaines avant le mariage et deux semaines après. Au total, cinq semaines de fiesta avec les fonds de la CADECO.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, tout ceci se passe au nez et sous la barbe de deux Ministres de tutelle et du Conseil d’Administration de la CADECO.
La délégation syndicale s’en est plaint à la Présidence de la République, auprès du ministère du Portefeuille et son collègue des Finances, aucune réponse aux différents mémos leur adressés.
Résignée, la délégation syndicale a fini par se rendre à l’évidence qu’ainsi va le pays.
FATSHI, dis-nous, qui délivrera la Cadeco des mains de cette dame, la nouvelle mariée ?
Saint BLP/L’Hémisphère