Kinshasa, le 22 mars 2024
Autrefois marginalisées par certaines normes traditionnelles qui les reléguaient complètement en arrière-plan, les femmes du Kasaï Central peuvent aujourd’hui pousser un ouf de soulagement grâce à un travail acharné abattu par l’ONG FMMDI pour défendre leur cause. Fruit d’une conjugaison des efforts collective, l’édit du 18 mai 2015 complété le 03 février, portant interdiction des coutumes avilissantes à l’égard des femmes a été finalement traduit en Tshiluba (langue locale) ce vendredi 22 mars 2024.
Pilotés par l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Integral (FMMDI), avec le soutien technique et financier du HCR, les travaux de traduction de cet outil juridique auxquels ont pris part les détenteurs des coutumes (chefs coutumiers) venus de cinq territoires qui composent la province du Kasaï Central ont pris fin cet après midi dans la ville de Kananga.
A cette occasion, la société à travers ses différentes représentativités a été sensibilisée à bannir toute pratique visant d’une part à chosifier les femmes et d’autre part favoriser les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Satisfaite de cette nouvelle avancée dans la promotion de la femme centre kasaïene, Nathalie Kambala, directrice générale de FMMDI a appelé la population à la vulgariser à tous les niveaux pour favoriser son expansion.
Notons que dans la même journée l’équipe de FMMDI a également pris langue avec les épouses des chefs coutumiers qui ont été à leur tour sensibilisées à accompagner leurs époux dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre au Kasaï Central.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur.