
Kinshasa, le 25 février 2025
Rendre propre et insonore la plus grande capitale de l’Afrique – centrale, Kinshasa, chef des institutions de la République Démocratique du Congo, est au centre de nerfs, du Salon des Bruits des Villes Africaines 2025 à travers son activité- miroir, Festival International des Sonorités Africaines, qui avait en date du lundi 25 février 2025, lancé le bal des activités en prélude d’une conférence de presse, qui a eu thème évocateur » Crise et résilience : impact de la guerre en RDC sur les évènements culturels », ténue au Centre Wallonie- Bruxelles, sis à Gombe afin de dévoiler les couleurs de cet agenda culturel.
Lors de cette rencontre des échanges entre les organisateurs, principalement doit- on dire le Collectif Malafi’arts Production et les professionnels des médias, une grille de la programmation ( ateliers, expositions, tables rondes, spectacles et autres activités corollaires) a été dévoilée autour du thème de cette édition 2025 et seront organisées dans des centres qui sont considérés comme des bouillons de la culture à Kinshasa( Mwindeurs de de N’djili, Académie des Beaux-Arts et le Centre Wallonie- Bruxelles)afin de sarcler cette fameuse question de la nuisance sonore qui est vue comme énième maladie régionale par les experts de la santé publique en raison de sa nocivité psycho- somatique dans une société moderne comme la nôtre, une grande cosmopolite au coeur de l’Afrique avec une population- pays dans son aire.
En se faisant, dans un pays en crise sécuritaire, victime d’une agression naziste et fasciste de la part d’une conjuration des sbires du diable emmené par le tandem l’alliance du Fleuve -Congo et le Mouvement du 23 mars AFC- M23 sous la machination du Léviathan, Paul Kagame, le psychopathe président Rwandais, Malafi’arts Production essaye avec beaucoup de péripéties comme Ulysse dans l’odyssée, de travailler en fond dans un en crise des plusieurs choses( fuite des bailleurs de fonds et des mécènes culturels ).
» Dans un contexte de crise marqué par la guerre en RDC, organiser une manifestation culturelle devient un véritable défi. Certains partenaires ont dû se retirer, obligeant les organisateurs à réadapter le programme. Ainsi, le Salon des Bruits des Villes Africaines a dû annuler une partie de sa tournée prévue dans les villes de l’Afrique de l’Est ( Goma, Bukavu, Kigali) ainsi que la campagne de dépistage des troubles auditifs à Kinshasa, a déclaré lors de l’échange avec la presse, Malafi Niamba, initiateur de cette grande messe culturelle.
En se poursuivrant dans son oral, Malafi Niamba, décrit la quintessence de cette opportunité culturelle qui essaye de relier l’utile à l’agréable comme formule delta de l’équation de la nuisance sonore à Kinshasa
» le salon des bruits est un événement culturel à la fois festif comme on le dit. Nous voulons sensibiliser la communauté sur la pollution sonore et en parallèle nous voulons contribuer à conserver le son qui semble être moins signifiant dans des grandes villes africaines. Nous sommes dans un pays où nous vivons le jour en jour dans une condition sonore en tant que des artistes, nous voulons proposer un projet qui est biface, avec la teneur scientifique et festif en même temps pour lutter contre la nuisance sonore et pour protéger notre patrimoine sonore de la ville »
Et pour ce faire, ce forum qui entre dans le cadre de lutte sensiblement contre la nuisance sonore ou pollution sonore à Kinshasa, est grand événement du siècle dans une métropole où le bruit semble être devenu congénital et génétique. Des brouhahas au Sud, des vacarmes au Nord des tohu-bohus à l’Est et des tralalas à l’ouest. Kinshasa, sans une parcelle sans bruit, reste un cancer endémique avec quoi les Kinoises et Kinois vivent à côté de ça.
En marge de cette édition 2025, comme veut sa programmation, un concert haut en concert est prévu le vendredi 28 février à l’amphithéâtre du Centre Wallonie- Bruxelles, apprend-on de la part des organisateurs.