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Kinshasa, le 30 Mai 2024
Elle a été longue, cette attente de l’équipe gouvernementale après les élections du 20 décembre 2023. Aux petites heures du mercredi 29 mai 2024, le gouvernement dirigé par la première ministre Judith Suminwa a été finalement rendu public, avec une présence remarquable des femmes. Ce qui fait la fierté du “Parlement des femmes” qui en avait longuement plaidé la cause.
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Journaliste et fervente activiste de la promotion des femmes ainsi que leur accès aux instances de prise des décisions, Patricia Matondo Mba, présidente nationale de l’ONG “Parlement des femmes” n’a pas caché sa satisfaction. Pour elle, ce gouvernement, qui est du reste une première en RDC, avec à sa tête la toute première Première ministre de l’histoire du pays lance un signal fort au profit de la jante féminine. Avec 18 femmes sur 54 membres, soit un taux de représentativité de 33%, le Chef de l’Etat a répondu favorablement au plaidoyer des structures féminines en général et au Parlement des femmes en particulier.
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“ Le parlement des femmes rend hommage à toutes les femmes nommées dans le gouvernement Tuluka. Très satisfait du seuil de représentativité de 33% en faveur des femmes, nous remercions le chef de l’Etat, son Excellence Félix Tshisekedi, le champion de la masculinité positive pour avoir honoré sa parole.” A déclaré Patricia Matondo tout émettant le vœu de voir cette représentativité grimper jusqu’à 50% pour établir une égalité parfaite entre les hommes et les femmes.
L’occasion faisant le larron, elle exhorté les heureuses nominées à œuvrer pour l’intérêt du peuple, en faisant parler chacune son expertise qui a d’ailleurs motivé sa nomination en dépit des considérations politiques.
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Dans sa peau de lobbyiste, Patricia appelle le Président de la république et la Première ministre à répercuter cette politique de représentativité dans la formation de leurs cabinets et lors des nominations au sein des entreprises de l’Etat.
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“Nous demandons au chef de l’Etat et à la première ministre de faire la même chose dans les entreprises publiques pour favoriser l’accès des femmes à toutes les instances décisionnelles”. A-t-elle renchéri.
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Il sied de noter que le “Parlement des femmes” avait aligné plus de 50 candidates lors des joutes électorales passées. Toujours au chevet des femmes vulnérables, cette structure mène une lutte acharnée pour la valorisation de la jante féminine à Kinshasa et en République Démocratique du Congo.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur