Kinshasa, le 17 Mai 2024
La ville province de Kinshasa a abrité , du lundi 13 à ce vendredi 17 Mai 2024, des assises s’inscrivant dans le cadre du « plaidoyer de haut niveau auprès de l’équipe humanitaire pays». Pendant cinq (5) jours, les femmes leaders des structures de défense des droits de la femme venues de huit (8) provinces de la RDC ont échangé avec les responsables de différentes agences des Nations Unies impliquées dans la réponse humanitaire.
D’après Nathalie Kambala, Directrice pays de l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Integral (FMMDI) qui a représenté le Kasaï Central à ces assises, cette rencontre avait pour objectif de renforcer la participation et le leadership des femmes dans les réponses humanitaires face aux différents problèmes qui surgissent dans leurs milieux respectifs.
De ce fait, les femmes leaders venues de Kinshasa, Maniema , Ituri , Kasaï Central, Kasaï Oriental, Tanganyika, Nord-Kivu et Sud-Kivu ont établi un dialogue permettant d’exposer le créneau de coopération avec les agences onusiennes et autres partenaires qui interviennent dans l’assistance humanitaire aux personnes vulnérables et ce, subsidiairement à la feuille de route de l’égalité de sexe adoptée par l’équipe humanitaire pays en Avril 2022.
Face aux représentants de agences des Nations Unies à savoir : UNFPA, HCR, OCHA, PNUD, UNICEF , PAM, ONU FEMMES, et le groupe de bailleurs des fonds humanitaires, ces femmes influentes ont plaidé pour la reconnaissance à juste titre du travail de titan abattu par les ONGs dans la prévention et la réponse humanitaire, lequel travail est malheureusement sous-estimé, si pas « méconnu, sous évalué, sous-valorisée, invisible voir même minimisé ». A cette même occasion, elles ont produit une feuille de route que chacune d’elle devra capitaliser dans les différents mécanismes de coordination et des réponses humanitaires dans sa province.
Il est important de noter que ces assises ont été organisées grâce au financement de l’UNICEF, sous la coordination des membres du comité ad hoc dirigé notamment par l’ONU FEMMES (lead) et CARE (co-lead). SOFEPADI et UNICEF ont assuré le secrétariat circonstanciel.
Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur