
Kinshasa, le 2 avril 2024
En marge de la clôture du mois de la femme, le centre culturel MWASI UZUR’ART a organisé un événement dénommé “Festival Likita Nyuele” le samedi 30 mars 2024. Voué à promouvoir la coiffure traditionnelle congolaise, cet événement a tenu toute ses promesses avec un menu hautement varié.

Pendant près de 4 heures, ces assises placées sous le thème : « La coiffure traditionnelle congolaise face à la modernisation » ont mis en branle la culture congolaise en général et la coiffure traditionnelle des femmes en particulier, grâce à la dextérité des intervenants qui ont emballé l’audience avec des thématiques hautement inspirants.

Face à la presse après cette activité, Princess NGAMBA Lunsandisa, initiatrice de « MWASI UZUR’ ART et organisatrice de cet événement a exprimé sa profonde gratitude envers les participants dont la présence traduit un intérêt pour la valorisation de la coiffure traditionnelle.
“Les mots me manquent pour exprimer ma gratitude envers mes compatriotes qui se sont sacrifiés pour répondre présent à cet appel. C’est pour moi un motif de satisfaction car ceci traduit l’acceptation d’un peuple qui veut valoriser sa culture menacée par l’inculturation”. S’est exprimé cette conservatrice de la coiffure africaine en République Démocratique du Congo.

L’occasion faisant le larron, Princess a imploré l’assistance valoriser la culture africaine en passe de disparaître face à la force concurrence avec la modernité.
“ A travers cette tribune j’aimerai rappeler tout le monde à un retour à l’authenticité. En faisant ceci, nous valorisons notre culture et soutenons en même temps nos compatriotes qui entreprennent dans le domaine de la beauté traditionnelle.” A-t-elle renchéri.

Il sied de noter qu’outre les interventions des panelistes, plusieurs activités ont eu lieu pendant ce festival, avec une bonne touche de l’authenticité. Entre la dance traditionnelle, le Nzango et la ballet, chaque participant a trouvé son compte dans un style qui rappele son identité.

Dominique Prevoste Mulamba, le journaliste motivateur